Plasticienne de la fibre

Dans l’art subtil de la lice,
La licière incarne la fusion entre la conception d’un projet et sa réalisation.
Le savoir-faire ancestral d’entrelacs des fils s’épanouit par le geste, le rythme, les matières, les teintes.
En regard d’une photographie, d’une histoire vécue, les fils choisis incarnent et vibrent dans la lumière en écho à un moment particulier.
Une technique contemporaine en regard d’un patrimoine culturel.
Mes tapisseries n’existent pas sans les installations in situ
Elles s’inscrivent dans un langage poétique,
passerelle entre ce que je vis, ce que je perçois de l’espace,
et comment je vais me laisser prendre par le lieu.
Par le geste répétitif, le plaisir tactile, la main porte la mémoire,
du jardin au métier Gobelin.

Plasticienne de la fibre

Mes paysages, mon jardin intérieur
ont pour horizon une certaine vision du monde,
entrelacs de chaque échange dans un langage sensible,
entre danse, musique, vidéo et arts visuels.

L’écriture et son interprétation se déploient en « palimpseste »
Et les partitions chorégraphiques sont une invitation à danser l’espace.

Témoignages

"Qu'éprouvent les enfants dans l'exposition ? Une bouffée de nature, une bulle de beauté, un moment de calme et de douceur. Ils reconnaissent le tapis posé au sol de leur maison mais en plus original ! Ils apprennent ce qu'est une asperge, un artichaud ! Ils reconnaissent la forme de l'alvéole du nid d'abeille et aimeraient bien mettre le doigt sur la coulure de miel ! On voudrait coller son nez aussi !"
Sylvie CARPENTIER
Médiatrice culturelle
"le plaisir que j’ai à me balader dans les installations de Catherine Libmann, tient dans le regard qu’elle porte sur la nature. Tous les « tissages « avec le moindre brin d’herbe ou de fibre force alors notre regard sur la beauté simple. Elle en fait comme une écriture… Et puis il y a la lumière des tapisseries déjà là ou à venir…."
Anne M
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